Pour Christophe DEJOURS (psychanalyste, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)) « La souffrance au travail, c’est le vécu qui surgit lorsque le sujet se heurte à des obstacles insurmontables et durables, après avoir épuisé toutes ses ressources pour améliorer l’organisation réelle de son travail vis-à-vis de la qualité et de la sécurité. En d’autres termes la souffrance pathogène commence lorsque le rapport du sujet à l’organisation du travail est bloqué. »

Trois facteurs doivent systématiquement être évalués :

  • la charge de travail

  • l’autonomie de l’opérateur

  • Le soutient social

Toutes les périodes de changement nécessitent une adaptation
La souffrance individuelle ne peut être négligée, en particulier du fait qu’elle peut être un symptôme d’un trouble organisationnel.
La souffrance au travail interpelle d’autant plus lorsqu’elle est collective, aboutissant à un « stress collectif ».